UrbAgri Viti, le vignoble urbain

L’Initiative UrbAgri Viti vise à promouvoir et à développer la viticulture urbaine sur des territoires historiquement viticoles.

UrbAgri Viti développe et exploite des sites de production viticole et en valorise la production.

UrbAgri Viti fait la promotion de la viticulture urbaine comme axe de développement social et économique.
Elle souhaite valoriser la vigne et ses produits sur des parcelles historiquement viticoles ou présentant les caractéristiques requises pour le devenir.

UrbAgri Viti accompagne également tout porteur de projet, les collectivités locales, les associations ou les particuliers, qui souhaitent développer une activité de viticulture urbaine.

Les origines de cette initiative

Le vignoble d’Ile-de-France date du IVème siècle. Ses vins constituaient l’une des principales productions du pays et étaient destinés à la table royale ainsi qu’à l’export. Aujourd’hui, nous retrouvons la trace de cette production viticole à travers des noms de rues comme : la « rue des Vignes » à Cachan, à Suresnes, Tacoignières, à Paris 16ème ou encore la « rue du sentier des vignes » à Orly.

Le vignoble d’Île-de-France a connu son apogée au XVIIIème siècle, sa superficie était estimée à environ 42 000 hectares sur plus de 300 communes puis a disparu après la Seconde Guerre mondiale.

A Argenteuil, la vigne occupait alors plus de 3 000 hectares : le plus important vignoble de France. Durant la période des vendanges, le vignoble employait plusieurs milliers d’ouvriers.

Des vins franciliens comme celui de Suresnes ont été très réputés et servis aux tables royales. La crise du phylloxéra au XIXème siècle et l’arrivée sur le marché de vins d’autres régions ont largement contribué au déclin du vignoble francilien.

En 1933, alors que seuls les vins du Clos Passemay à Argenteuil et du Clos de Conflans-Sainte-Honorine sont encore produits, 2 000 ceps du Clos Montmartre sont plantés à Paris dans le 18ème arrondissement.
En 1962, la plantation de la vigne municipale de Suresnes (4 800 ceps) donne un nouvel essor au vignoble francilien. Ce vin est le seul autorisé à la commercialisation.

A la fin du XXe siècle, des personnes privées, des associations et des collectivités territoriales se lancent dans l’aventure. La Ville de Cachan, qui avait encore 30 hectares de vignes en 1731 et plus qu’un seul en 1900, plante 300 pieds sur une parcelle de 600 m² et renoue ainsi un peu plus avec un passé viticole florissant où la viticulture constituait la principale activité du territoire.

En 2000, nous dénombrons en Ile-de-France 130 parcelles de vignes, puis 200 en 2011, dont 150 ont plus de 100 pieds. Ces parcelles représentent environ 12 hectares et 300 hectolitres ou 40 000 bouteilles.

Ces vignes sont des vignes franches, elles n’ont pas de vocation économique et ne sont pas soumises à la réglementation commerciale vinicole de l’UE. La plupart proposent des activités pédagogiques, culturelles et touristiques comme à Villepinte dans le Parc départemental du Sausset (2 480 ceps) ou des animations à Joinville-le-Pont (475 pieds).

Ce nouvel engouement pour le patrimoine viticole serait-il un prélude à la renaissance d’une viticulture professionnelle francilienne ?

Au Salon de l’Agriculture, les vignes d’Île-de-France et de Picardie sont représentées au stand Ile-de-France avec le soutien du CERVIA.

De nombreuses initiatives existent et sont coordonnées afin de développer les vignes patrimoniales et professionnelles en Ile-de-France.

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